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Dates et calendriers en astrologieLes calendriers Julien et GrégorienCes quelques indications permettent au néophyte d'y voir un peu plus clair sur le problème sempiternel de la date. En fait, pour les anciennes dates, entre 1582 et 1927 pour la Turquie par exemple, c'est un sacré... bin's ! L'adoption généralisée du nouveau calendrier a enfin permis une cohérence de dates partout sur la planète. Les lignes ci-dessous résument la situation pour ce problème de calendriers entre la fondation de Rome, en 753 avant Jésus Christ, et aujourd'hui. Annonces
IntroductionRappelons brièvement ce mouvement annuel de la terre autour du soleil : dans son double mouvement autour du Soleil, la Terre incline vers le Soleil tantôt le pôle nord, tantôt le pôle sud. C'est cette inclinaison de l'axe de la Terre qui amène les différentes saisons. Dans les contrées sous la latitude de la France il y a quatre saisons : le printemps, l'été, l'automne et l'hiver. Le printemps commence le 20 mars, à l'équinoxe de printemps ou équinoxe vernal, époque à laquelle le jour et la nuit sont égaux en durée. L'été commence le 21 juin, au solstice d'été, époque où le jour est le plus long de l'année. L'automne commence le 22 septembre, à l'équinoxe d'automne, époque à laquelle le jour et la nuit sont égaux en durée. L'hiver commence le 21 décembre, au solstice d'hiver, époque où le jour est le plus court de l'année. Le temps que met la Terre à faire un tour complet autour du Soleil varie légèrement, mais il lui faut en moyenne 365,2422 jours. On appelle un tour complet de la Terre autour du Soleil une année tropique. Ci-dessus un tableau magnifique de Bernard Marie Collet intitulé la course des saisons. Vous trouverez sur son site de peinture de très nombreuses oeuvres, toutes aussi belles qu'harmonieuses. Comme le veut la tradition, un siècle commence par l'année 01 et finit par l'année 00. Ainsi, le siècle dernier a commencé le 1er janvier 1901 et s'est terminé le 31 décembre 2000. De même, le XXI ième siècle a vraiment commencé le 1er janvier 2001. Cette décision millénaire trouve son fondement dans la volonté de faire commencer l'ère chrétienne en l'an 1 (et non en l'an 0, année qui n'a d'ailleurs jamais existé) ; le premier siècle de notre calendrier commence donc en l'an 1 et se termine en l'an 100 ; le second siècle commence en l'an 101 et finit en l'an 200, et ainsi de suite. Il est à noter qu'à cause d'une erreur de calcul la naissance de Jésus Christ n'a pas eu lieu en l'an 1, comme le voulait le calendrier grégorien, mais quelque part en l'an 5 ou 6 avant Jésus Christ... Le calendrier utilisé aujourd'hui presque partout à travers le monde s'appelle le calendrier grégorien, du nom du pape Grégoire XIII qui l'introduisit en 1582. Le calendrier grégorien a remplacé le calendrier julien, mis en application par l'empereur romain Jules César en 46 av. J.-C. (pour améliorer le calendrier mis en place par le roi romain Numa Pompilius quelque cinq cent cinquante ans plus tôt avec ses jours fastes, où il était permis de vaquer aux affaires publiques, et ses jours néfastes, où il n'était pas permis de s'y adonner). Si le calendrier julien, avec son année bissextile tous les quatre ans, était fort précis pour son temps (il estimait qu'une année moyenne durait 365,25 jours), il demeurait tout de même inexact et allait finir par poser problème à long terme. En effet, une année julienne dure en moyenne 11 minutes et 12 secondes de plus qu'une année tropique ; or, au cours des siècles l'écart entre le calendrier julien et la réalité devenait de plus en plus significatif. En 1582, le calendrier julien accusait une erreur de dix jours, un véritable obstacle quand il fallut déterminer la date à laquelle on devait fêter Pâques cette année-là. Au premier concil de Nicée en 325, il avait, en effet, été décidé de fêter Pâques le premier dimanche après la pleine lune suivant l'équinoxe vernal du 21 mars (Pâques ne peut donc pas être fêté avant le 22 mars ni après le 25 avril). Or, en 1582, l'équinoxe vernal allait avoir lieu le 11 mars du calendrier julien (alors qu'en réalité, il aurait dû s'agir du 21 mars). C'est pour corriger cette erreur que le pape Grégoire XIII proposa le calendrier grégorien que nous connaissons. Pour corriger une erreur de 10 jours accumulée, il fut décidé que le lendemain du jeudi 4 octobre 1582 nous serions le vendredi 15 octobre 1582. Le calendrier GrégorienLe nouveau calendrier grégorien devait pallier les erreurs du calendrier julien en décrétant que le millésime ne serait plus bissextile sauf s'il est divisible par 400. (Ainsi l'an 1900 n'est pas bissextile, mais l'an 2000 le sera ; le prochain millésime à être bissextile sera l'an 2400). Le passage du calendrier julien au calendrier grégorien n'eut pas lieu partout dans le monde en même temps. Il fut d'abord imposé par le pape Grégoire XIII dans les États dont il était le souverain. L'Espagne, le Portugal et la Pologne l'adoptèrent immédiatement. D'autres (France,...) suivirent assez rapidement. L'Angleterre et les pays protestants n'adoptèrent le calendrier grégorien qu'au XVIIIe siècle, ceux de tradition orthodoxe ne l'adoptèrent qu'au début du XXe siècle. Voici les omissions de jours lors du passage (nécessaires pour rattraper le nouveau calendrier):
Voici les dates de passage au nouveau calendrier :
A titre d'anecdote, c'est parce que les Russes orthodoxes ont utilisé le calendrier julien jusqu'en 1918 (le lendemain du mercredi 31 janvier 1918 on était le jeudi 14 février 1918), qu'ils ont été forcés de « perdre » 13 jours pour se mettre au diapason avec les autres pays européens. Cela explique pourquoi on nomme la révolution communiste de Russie la Révolution d'Octobre : l'évènement s'est produit le 25 octobre 1917 du calendrier julien ; pour le reste du monde, cette journée correspond au 7 novembre 1917, une différence de 13 jours. C'est aussi la raison pour laquelle les livres d'histoire russes utilisent conjointement les deux calendriers pour éviter toute confusion ; exemple : Lénine est né le 10 / 22 avril 1870 et la révolution d'Octobre s'est achevée le 25 octobre / 7 novembre 1917. L'usage est d'utiliser le calendrier julien jusqu'au 4 octobre 1582 ; le lendemain de cette date qui est celle de l'adoption du calendrier grégorien par le Vatican, le 15 octobre 1582, nous utilisons le calendrier Grégorien pour l'affichage de la date sur Astrotheme. Le thème, exact dans tous les cas, est calculé pour la date réelle, qui n'est pas forcément la même que celle affichée, si le pays n'est pas la France par exemple. Les Anglais parlent de OS date (Old Style date) ou ne NS date (New Style date) pour parler des dates du calendrier Julien et du calendrier Grégorien. Et avant le calendrier Julien ?Avant, c'était le bazar presque complet. Nous donnons ici pour l'anecdote le paysage du calendrier chez les romains depuis 753 avant Jésus Christ. À l'époque de la fondation de Rome, en 753 av. J.-C., l'année comptait 10 mois, qui étaient les suivants :
Ces mois formant une année de 304 jours, on ajoutait donc, après le dernier mois, autant de jours qu'il en fallait pour égaler l'année solaire, sans leur donner de nom; puis on en fit deux mois supplémentaires qui furent placés après décembre. Le premier de ces mois, placé avant Martius, fut nommé Januarius, en l'honneur de Janus, le plus ancien roi du Latium et dieu de la paix. Le second mois supplémentaire, Februarius, demeura un temps après December. Le total de ces mois donnant 354 jours (soit un nombre pair, c'est-à-dire réputé fatal) on voulut donner à l'année 355 jours, en ajoutant un jour au dernier mois (Februarius) qui passa de 27 à 28 jours (soit un nombre pair), et fut donc considéré comme un mois maudit; il fut consacré à Febro, dieu des morts dans les enfers, d'où son nom de Februarius; c'était un mois de deuil, pendant lequel on faisait les "februalia", purifications en l'honneur des morts; il prit aussi la réputation de mois des maladies ("febris", fièvre). Vers l'an 400 de Rome (354 av. J.-C.), Februarius fut transporté entre Januarius et Martius, et devint donc le deuxième mois. L'année, qui débutait auparavant aux alentours de l'équinoxe de printemps, commença alors au solstice d'hiver, ou peu après. Cette année de 355 jours égalait, à un jour près, la durée des années lunaires qui étaient de 354 jours. Comme elle était plus courte que l'année solaire sur laquelle se basaient les agriculteurs pour leurs travaux, on essaya de la faire coïncider avec les saisons par l'ajout d'intercalations. Pour ce faire, on décida d'établir le cycle de quatre années, au cours desquelles on devait ajouter, de deux ans en deux ans, un treizième mois, tantôt de 23 jours, placés entre le 24 et le 25 février, tantôt de 22 jours seulement, intercalés entre le 23 et le 24. Ce mois supplémentaire fut appelé "Merkedonius" ou encore "Mercedonius", sous prétexte que les mercenaires étaient payés à ce moment. Dans ce cycle de quatre années :
Ce nouvel aménagement donnait un total de 1 465 jours pour les quatre années du cycle, alors que quatre années réelles n'en font que 1 461; il y avait donc un excédent de 4 jours. De trop courte, l'année était devenue trop longue ! Afin de remédier à cette situation, les Décemvirs adoptèrent, en l'an 450 de Rome (304 av. J.-C.), "l'octaëtéride de Cléostrate de Tenedos", période de huit ans d'après laquelle, pendant une période de trois octaëtérides, on ne devait intercaler, au lieu de six, que cinq mois de 22 jours. Comme l'excès était de quatre jours en quatre ans, il arrivait à être, pendant trois octaëtérides, c'est-à-dire en 24 ans, de 24 jours. En supprimant, pendant cette période, un mois de 22 jours, il restait encore 2 jours de trop. Pour corriger cet excédent, les pontifes furent chargés d'assigner au mois Merkedonius le nombre de jours requis pour maintenir la concordance entre l'année civile et l'année réelle. Malheureusement, tout ceci était opéré de façon arbitraire, au gré des intérêts des politiciens, en vue des élections et des magistratures; il en résulta que le désordre, au lieu de cesser, augmenta dans de telles proportions qu'en l'an 708 de Rome (46 av. J.-C.) l'équinoxe civil différait de l'astronomique d'une durée d'environ 3 mois. Les vendanges avaient lieu au mois de janvier ! C'est à ce moment qu'intervint le dictateur et grand pontife Jules César et... La naissance du calendrier JulienAvec l'intention de mettre un terme aux abus de pouvoir des politiciens, Jules César manda un astronome grec du nom de Sosigènes d'Alexandrie, afin d'étudier les possibilités de réformer le calendrier. C'est ainsi que naquit le "calendrier julien", ancêtre de notre calendrier contemporain. César commença d'abord par ajouter à l'année courante, 708 de Rome (46 av. J.-C.), en plus du mois de 23 jours qui devait être intercalé cette année-là, 2 autres mois, entre Novembris et December, l'un de 33 jours, et l'autre de 34 jours, afin de regagner le retard. Il en résulta une année de 455 jours, qui fut d'ailleurs connue sous le nom d'"Année de la confusion". Toujours d'après les conseils de Sosigènes, César décréta que l'année, principalement réglée sur le cours du soleil, aurait 365 jours, et que, comme il restait un excédent évalué à 6 heures (ce qui donnait 24 heures en 4 ans) on ajouterait, chaque quatrième année, 1 jour de plus. Placé après le 24 février, qui se nommait dans le calendrier romain sexto ante calendas martii, ce jour fut nommé bi sexto ante calendas martii, ce qui lui fit donner le nom qu'il porte encore aujourd'hui, de jour bissextile, et à l'année qui le contient, celui d'année bissextile. On répartit les 10 jours de la nouvelle année sur les mois, qui eurent alors 30 ou 31 jours alternativement, sauf février qui, de 30 les années bissextiles, n'en eu que 29 les années ordinaires. Cette réforme ayant été opérée par Jules César, il fut décidé en l'an 716 de Rome (38 av. J.-C.), sur proposition d'Antoine, alors consul avec César, de renommer Julius le mois Quintilis. La réforme prit elle-même le nom de "Réforme julienne", et le calendrier issu d'elle celui de "Calendrier julien". Cette réforme fut d'abord mal appliquée. Les pontifes intercalèrent une année bissextile, non pas tous les quatre, mais tous les 3 ans. Au bout de 36 ans, on avait intercalé 12 années bissextiles là où il n'en fallait que 9. Heureusement, on s'en aperçut, et Auguste, qui régnait alors, ordonna que pendant douze ans on ne fît aucune année bissextile, et ainsi la réforme julienne reprit sa justesse. En récompense de ce service, le Sénat romain décréta, en l'an 746 de Rome (8 av. J.-C.) qu'il serait donné au mois Sextilis le nom d'Augustus, de même qu'il avait été fait pour Jules César. On persuada également Auguste que, n'étant en rien inférieur à César, son mois devait avoir autant de jours que le sien; on enleva donc un jour à Februarius pour l'ajouter à Augustus qui en compta dès lors 31. Puis, pour éviter une suite de trois mois de 31 jours, on donna le trente et unième de septembre à octobre, et on fit de même pour novembre et décembre. Le nombre de jours des mois, ainsi que leurs noms, n'ayant pas changé depuis lors, ils sont arrivés à nous tels qu'ils étaient à la fin du règne de l'empereur Auguste ! Les mois, par contre, n'étaient pas divisés de la même façon : les jours étaient répartis dans le mois en trois parties inégales : des Calendes aux Nones, des Nones aux Ides, et des Ides à la fin du mois. Cette division remonte à l'époque très ancienne où les habitants du Latium comptaient le temps par lunes. Le premier jour du mois, correspondant à la Nouvelle lune, portait le nom de Calendes. Contrairement à aujourd'hui, les jours n'étaient pas comptés en les ajoutant les uns aux autres, mais en décomptant, des calendes aux nones, des nones aux ides, et des ides aux calendes suivantes, 5è, 4è, 3è avant les nones, ou avant les ides, ou avant les calendes. Ce mode de calcul persista jusqu'au moyen âge; jusqu'au XVIè siècle, on trouve des actes publics écrits en latin et datés à la romaine. De même, les années étaient comptées à partir de la fondation de Rome, 753 avant Jésus-Christ. ConclusionIl faut être très prudent pour les dates antérieures à 1927 et d'une façon générale entre le 5 octobre 1582 et le début du XXième siècle, car en fonction des pays et même des auteurs parfois, certaines dates sont indiquées à l'ancienne (calendrier Julien) ou conformément au nouveau calendrier Grégorien, alors même que pour la date en question, l'adoption du calendrier avait déjà eu lieu, ou encore... réciproquement, il peut arriver aussi que certaines dates soient indiquées en calendrier Grégorien alors que le changement n'a pas eu lieu. La prudence est nécessaire pour ces périodes et il ne faut pas non plus imaginer qu'une date est fausse immédiatement, il y a souvent une bonne raison, et c'est celle-ci ! |
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